Cuba, a dénoncé au Sommet de la Voix du Sud Global les mesures coercitives qui ont un impact sur le développement
- Écrit par René
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Le chef de la diplomatie cubaine a souligné qu'il est impératif d'articuler un nouvel ordre économique international et de reformuler l'architecture financière actuelle.
L'impact du blocus économique, commercial et financier étouffant imposé à Cuba par le gouvernement des États-Unis et dont souffre le peuple depuis plus de 60 ans, a dénoncé par le membre du Bureau politique du Parti et ministre des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parrilla, au 3e Sommet de la Voix du Sud Global.
Lors de la réunion, organisée en mode virtuel par l'Inde, le chef de la diplomatie cubaine a affirmé que de telles mesures coercitives, intensifiées depuis 2019, constituent un « grave obstacle à la pleine réalisation du développement économique et social de son pays ».
Il a rappelé que l'inclusion de Cuba dans cette liste fausse et arbitraire des pays censés parrainer le terrorisme ne fait que renforcer les effets d'une politique inhumaine, et il a remercié la communauté internationale pour son soutien exprimé dans le rejet de ce système de mesures.
Le ministre a exprimé sa gratitude pour l'invitation qui lui a été faite à ce Forum qui, a-t-il souligné, constitue un espace « pour débattre et canaliser les efforts des pays en développement, afin de faire face aux énormes défis au milieu d'un contexte international complexe ».
Il a exhorté les pays à multiplier la solidarité et la coopération face à la coercition, à l'unilatéralisme et à l'égoïsme, rappelant que ces premières valeurs et principes ont marqué la présidence cubaine du G-77 et la Chine, au cours de l'année 2023.
Rodriguez Parrilla a souligné qu'à ce stade, il avait été démontré que « lorsque nous agissons de manière cohérente, les pays en développement sont un acteur pertinent et un interlocuteur puissant dans la défense des intérêts de nos peuples..