Encore une loi de 1917 : contre Cuba, la politique hostile des États-Unis est aussi archaïque que les instruments de son exécution
- Écrit par Raúl Antonio Capote
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Photo: José Manuel CorreaWashington persiste dans sa stratégie de siège pour provoquer la faim et le désespoir dans les familles cubaines, un objectif qui a échoué historiquement grâce à la résistance du peuple cubain et à la solidarité internationale.
Le recours à une loi qui ne devrait pas avoir sa place dans les relations internationales contemporaines témoigne de l’obstination de l’administration des États-Unis à maintenir intact l’échafaudage du blocus économique, commercial et financier exercé contre Cuba ; faisant fi du rejet majoritaire de la communauté internationale et des appels à la cessation de cette politique au sein même des États-Unis.
Récemment, dans sa stratégie d’hostilité et de pression maximales contre le peuple cubain, la Maison-Blanche a dépoussièré la soi-disant Loi sur le commerce avec l’ennemi (TWEA), un instrument juridique archaïque et agressif adopté en 1917, pendant la Première Guerre mondiale.
Cette décision a été dénoncée par le membre du Bureau politique du Parti et ministre des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parrilla, sur son compte X, rappelant que cette mesure « s’inscrit dans le cadres de efforts de l’administration des États-Unis pour étouffer l’économie cubaine ».
Le Secrétaire d’État de ce pays, Marco Rubio, a été chargé d’annoncer la prorogation de cette loi pour une année supplémentaire, jusqu’au 14 septembre 2026, signée par le président Donald Trump le 29 août, selon le document officiel publié le 4 septembre au Registre fédéral.
Chaque année, le président en exercice se doit de parapher cette prorogation qui lui confère des pouvoirs pour réglementer les exportations vers Cuba, ce qui lui permet de maintenir et de renouveler chaque année le blocus imposé à l’Île, en utilisant le Trading with the Enemy Act (TWEA) comme base légale pour les règlements du Département du Trésor.
En outre, cette législation permet de limiter les licences d’exportation, notamment pour les produits sensibles, et de maintenir une surveillance stricte des transactions financières et commerciales liées à la Grande- Île des Antilles.
Ainsi, Washington persiste sa stratégie de siège pour provoquer la faim et le désespoir au sein des familles cubaines, un objectif qui a échoué historiquement grâce à la résistance du peuple cubain et à la solidarité internationale. (Source : Granma)