À Cuba, rien n’est plus important qu’un enfant
- Écrit par Oscar Sanchez Serra
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Les États-Unis bafouent les droits des enfants cubains en empêchant les fillettes de neuf et dix ans de l’équipe nationale de softball d’assister au tournoi de qualification pour la Série mondiale des Petites ligues.
Sadique, par sa cruauté raffinée, qu’il exécute avec plaisir ; sarcastique, parce qu’il se moque et parce qu’il offense avec une ironie mordante et criminel, car il étouffe les nobles aspirations des premières années de vie.
N’importe quel adjectif serait insuffisant à décrire la nouvelle manœuvre perfide du gouvernement des États-Unis contre Cuba, contre son mouvement sportif. Aux 82 personnes – sportifs, entraîneurs ou dirigeants – qui, depuis 2025, ont été empêchées de représenter leur pays, s’ajoute, de la manière la plus impitoyable, le refus à ce que des fillettes entre neuf et dix ans, puissent participer au tournoi de qualification pour la Série mondiale des Petites ligues de softball, à Porto Rico.
Ces petites filles ont été privées de leur rêve, on s’est même joué de leur innocence, car ce gouvernement, dont l’ambassade à La Havane n’a délivré, au cours de cette année, aucun des visas demandés par la délégation cubaine, le leur a accordé, mais il l’a refusé à leurs professeurs.
L’administration étasunienne pense-t-elle que Cuba laisserait par seules ces 14 enfants ? Peut-être qu’enfermé dans son hystérie ou sa paranoïa anticubaine, a-t-il cru que le gouvernement cubain les laisseraient entreprendre ce voyage vers l’inconnu, comme lors cette farce de 1960, quand les États-Unis manipulèrent les sentiments des parents et des enfants, et forcèrent une migration infantile, sous le mensonge, qui a toujours été leur arme principale, manœuvre connue sous le nom de Peter Pan…
Comment peut-on jouer ainsi avec les sentiments des enfants? Que de cruauté derrière une telle aberration.
« Comment expliquer à des fillettes de neuf et dix ans de La Palma, Pinar del Rio, qu’après tant d’efforts, la politique mesquine des États-Unis leur a arraché le rêve de participer au la Série mondiale des Petites ligues ? » , s’est exclamé le Premier secrétaire du Comité central du Parti et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez. Et d’ajouter que « ce n’est pas seulement un coup bas porté au sport, c’est briser l’illusion de ces enfants
Bien qu’aliénante, cette attitude n’étonne pas. De tous les pays membres de l’ONU, un seul n’a pas ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant, qui fut, en novembre 1989, le premier traité reconnaissant que les enfants et les adolescents ont des droits propres. Les États-Unis sont le seul pays à ne pas avoir signé cet accord, qui, avec 196 adhésions, est l’engagement sur les droits humains le plus largement ratifié de l’histoire.
Les fillettes cubaines dont les droits sont bafoués aujourd’hui viennent de la même province qu’un géant comme Mijain Lopez. Peut-être même cela effraie-t-il l’empire craintif, car un exemple comme celui du lutteur de légende 5 fois champion olympique, dont l'effigie est imprimée sur les uniformes, associé au nom de Cuba est une part de dignité si grande qu’il est impossible de la cacher.
Elles continueront à s’épanouir dans le sport, elles deviendront des championnes, comme elles le sont aujourd’hui de Cuba dans leur catégorie, et continueront à grandir sous les idéaux du Commandant en chef, selon lesquels « rien n’est plus important qu’un enfant » à Cuba. • (Source : Granma)